Tu cherches dans les paradis artificiels
Des remèdes à ton mal existentiel
Tu voudrais être sobre
Sans courir d’opprobres
L’alcool ne te fais rien
Quelques cachets te font du bien
Les maladies que tu cherches
Sont largement irréelles ;
A la souffrance, tu tends la perche.
Ne soit pas si plein de fiel
Exerces toi plutôt à profiter de ce qui t’est donné
Sans poursuivre ces plaisirs sans cesse augmentés
Un jour, tu récoltera les fruits de cette bonne satiété
Et tu redécouvriras tes compagnons – l’humaine société.